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Vignettes anti pollution, les associations d’automobilistes s’insurgent

Jean Camier
06/02/2015



Ségolène Royal a beau affirmer qu’il ne s’agit pas du retour de la pastille verte, les associations d’automobilistes s’insurgent. Pour eux, la mesure a été testée et s’est avérée inefficace.



 Lorsque la ministre de l’Environnement annonce que des vignettes de couleurs vont apparaître pour permettre une gestion du trafic les jours de pollution, les associations d’automobilistes montent au créneau. « C’est tout simplement le retour de la pastille verte et des ZAPA (Zone d’Action Prioritaire pour l’Air) ! On fait du « recyclage » de mesures qui ont été abandonnées par le passé, parce que non convaincantes » affirme le président de l’Automobile club association (ACA), Didier Bollecker. A plusieurs reprises Ségolène Royal a pourtant expliqué qu’il ne s’agissait pas du retour de cette mesure.
 
En effet, le nouveau système prévoit plusieurs couleurs de vignettes qui varient selon l’impact sur l’environnement des véhicules. Selon, la couleur de la vignette, les automobilistes seront ou non autorisés à circuler dans certaines zones ou certains jours de pollutions.

Pas efficace et contraignant

Par communiqué l’ACA liste les raisons pour lesquelles elle « rejette projet visant à interdire ou à restreindre l’accès des villes aux véhicules anciens » :
 
  • «  économiques (la mise en œuvre d’un tel dispositif et son fonctionnement / contrôle nécessitent un budget qui ne s’autofinance pas. Les charges administratives et financières sont disproportionnées) ;
  • environnementales (les bénéfices environnementaux ne sont pas prouvés dans les villes étrangères ayant adopté de telles dispositions basées sur des « pastilles ») ;
  • sociales (un tel système implique des aspects antisociaux évidents à l'égard des personnes ne pouvant acheter des véhicules récents, notamment les ménages modestes et les jeune). »
 
Cité par le communiqué, le président de l’association de défense des automobilistes estime qu’il faut empêcher ces « mesures pénalisantes qui succèdent à des politiques qui ont largement incité à l’achat de Diesel ! » D’après lui il faut plutôt mettre l’accent sur des politiques «  suffisamment incitatives pour permettre aux automobilistes de franchir le cap du changement de véhicule, projet souvent reporté par manque de budget. »






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