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La grogne des agents de protection de l’environnement

Sébastien Arnaud
05/02/2016



Les agents de protection de l’environnement appellent à la grève pour dénoncer le manque de moyens mis en œuvre par le gouvernement pour ce secteur qui prend une place majeure dans le discours politique. A peine quelques milliers pour surveiller le patrimoine environnemental, ils estiment qu’il faut faire beaucoup plus.



Source Pixabay, image libre de droit
Source Pixabay, image libre de droit
« Alors que le gouvernement affirme ses ambitions environnementales dans nombre de secteurs, pollution, usage de pesticides, création d’aires marines protégées, biodiversité, les personnels des agences chargées de la défense de l’environnement ont le blues et dénoncent le manque de moyens, les baisses d’effectifs, la dégradation des conditions de travail et donc la qualité de leurs réalisations » commence Le Monde, dans un article consacré au ras-le-bol des agents de protection de l’environnement.

A moins d’un an du lancement de l’Agence française pour la biodiversité (AFB), les syndicats des agents s’interrogent sur la volonté du gouvernement qui multiplie les annonces chocs sans que le budget alloué à leur tâche n’évolue sensiblement. « 1 200 agents seraient rattachés à la future Agence française pour la biodiversité. Ils sont aussi quelque 2 000 répartis entre le Conservatoire du littoral et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. A titre de comparaison, le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie emploie 55 000 fonctionnaires au total » note le quotidien.
 
 

Impossible de traiter tous les signalements

« Des particuliers, des collectivités territoriales, des associations, nous alertent pour des travaux, des pollutions, des infractions, mais un quart de ces signalements ne sont pas traités, On est quatre alors qu’il y a une dizaine d’années, il y avait six ou sept postes. Alors, je suis amené à faire des choix » confie au Monde Stéphane Lafon, responsable de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema) dans l’Aube.

D’après les chiffres du ministère de l’Ecologie, la baisse des effectifs d’environ 2% par an. « On travaille sur le rapprochement des statuts, pour qu’il y ait plus de convergence sur les grilles de salaires, différentes selon les agences, et des contractuels ont été embauchés, mais on comprend que les syndicats trouvent cela insuffisant, c’est normal » explique au journal une source du ministère.

Lire ici en intégralité l’article du Monde






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