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​Ubérisation et RSE, l’exigence est du côté des ressources humaines

03/02/2017



Avec le phénomène dit de « l’ubérisation » les entreprises sont de plus en plus tentées de faire appel à des indépendants pour diminuer leurs coûts et attirer plus de consommateurs. Une tentation compréhensible mais qui doit cependant être équilibrée par une politique RSE qui implique l’engagement des Ressources humaines avec des recrutements stables.



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La RSE est un concept inépuisable qui permet d’aborder les problèmes économiques et d’entreprises d’un biais tout particulier. C’est notamment le cas sur le concept très à la mode de « l’ubérisation » avec tout ce que ce terme implique d’inquiétudes et de promesses. Précarisation des travailleurs pour certains, entrée sur le marché de l’emploi pour d’autres, les postures sont variées. L’utilisation d’indépendants par des entreprises pour agir sur les marges et proposer un coût défiant toute concurrence se répand au fur et à mesure que l’entreprise Uber confirme qu’elle a chamboulé le secteur du transport de personnes.

Il n’est pas question ici de trancher l’épineuse question des effets positifs ou négatifs sur l’économie. En revanche, il est clair que la question ne doit pas être posée uniquement posée du côté politique et législatif, les entreprises sont concernées et leur position est fondamental. Dans le cadre de la politique RSE mise en place, il est nécessaire de se positionner sur le rapport aux indépendants et sur la volonté ou non de sécuriser les collaborateurs qui peuvent l’être. C’est un engagement social qui peut avoir des effets très positifs sur la motivation et sur l’esprit de l’entreprise.

Le site Focus RH a interviewé la fondatrice de BeeBoos, Sergine Dupuy qui fait partie de l’Observatoire de l’Ubérisation. « Pour l’heure, les DRH restent très précautionneux et choisissent des indépendants pour des métiers pour lesquels ils n’ont pas la main d’œuvre en interne. Dans ce cadre, le traitement des salariés est différent de celui des indépendants, et il s’agit de ne pas les faire se confondre, auquel cas il y a un « risque » de requalification du statut d’indépendant vers celui de salarié, qui peut être encouragé par les syndicats. Par ailleurs, l’article 60 de la Loi Travail invite les entreprises à s’engager vers plus de responsabilité sociale, soit un encadrement plus rigoureux de leurs collaborateurs » explique-t-elle.
 






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