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L'île de Pâques : une civilisation emblématique de la difficulté à s'adapter aux affres climatiques

03/12/2015



De nombreux peuples ont subi les affres du climat, au point de disparaître, comme ce fut le cas pour la civilisation de l’île de Pâques.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
L’île de Pâques a vu sa civilisation dresser ces imposantes pierres, les moaï, sur ces 160 km2 du Pacifique mais par la suite, ce peuple a disparu faute de pouvoir s’adapter aux difficultés climatiques.

Un article en ligne du site National Geographic explique comment l’île de Pâques est emblématique de ces peuples qui ne peuvent s’adapter au climat, finissant par disparaître à jamais.
 

L’aventure des Rapanuis

L’article souligne que « les premiers occupants de l’île, venus de Polynésie, auraient débarqué là entre le ve et le ixe siècle. Ils bâtirent une société prospère. Or, avant même l’arrivée des premiers Occidentaux, en 1722, la civilisation pascuane était déjà sur le déclin. »

Il ajoute que « lors d’une escale, en 1774, le navigateur britannique James Cook nota dans son carnet de bord : ‘Quasiment aucune autre île en mer offre moins de possibilités de se restaurer et de commodités pour la navigation.’ » Pourtant, « les travaux des archéologues Catherine et Michel Orliac, chercheurs au CNRS, ont pourtant montré que les premiers habitants de l’île, les Rapanuis, y avaient trouvé une forêt tropicale de palmiers géants, d’acacias et de banians. »

Ainsi, l’article pose la question d’un tel changement dans la description, assurant que « les théories divergent. La plus connue est celle exposée par le géographe et biologiste américain Jared Diamond dans son best-seller Effondrement (2005). Le déboisement de l’île serait lié à la compétition acharnée entre différents clans pour ériger des statues de plus en plus imposantes. »

L’article de National Geographic précise ainsi que « le roulage des moaï, dont le plus lourd pèse 80 tonnes, jusqu’aux pointes de l’île aurait nécessité d’énormes quantités de troncs. Résultats : une déforestation massive ; de là, un appauvrissement des sols causant de mauvaises récoltes ; puis famines et guerres ; avant le coup de grâce porté par les colonisateurs et par les rafles des navires péruviens en quête d’esclaves. »

Par conséquent, selon Jared Diamond, « l’effondrement de la civilisation rapanuie offre l’exemple le plus frappant d’une société qui s’autodétruit par la surexploitation de ses propres ressources ».

Lire l'intégralité de l'article de National Geographic ici






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