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« RSE, peu d’entreprises peuvent aujourd’hui se permettre d’en faire un sujet subalterne »

25/11/2014



Amor Bekrar, le président de IFS France, groupe mondial dans le domaine des logiciels de gestion d'entreprise, a publié une tribune sur Le Cercle des Echos au sujet de la RSE. Revenant sur les grands principes du concept, il place la démarche responsable au centre des stratégies des entreprises, bien au-delà d’une simple obligation.



Amor Bekrar, le président de IFS France, l'un des leaders mondiaux du marché des solutions de gestion d'entreprise (ERP), vient de signer une tribune pour l’espace participatif Le Cercle des Echos. Il revient sur les principes de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans un texte qui résume bien l’évolution de la perception de ce concept.
 
Après avoir dressé un bref historique du concept et de ses applications, notamment avec la norme ISO 26000, il commente ensuite la situation : « Si tous les secteurs d’activité industriels ne sont pas égaux devant la RSE, peu d’entreprises peuvent aujourd’hui se permettre d’en faire un sujet subalterne, que ce soit vis-à-vis des instances de régulation ou de la société dans son ensemble. Les entreprises n’ont pas – ou plus – le choix, et il est désormais rare de trouver un rapport annuel d’entreprise où la Responsabilité Sociale et le Développement Durable n’occupent pas une place centrale. »

Pas seulement une contrainte

Amor Bekrar reprend ensuite les différents écueils dans lesquels l’on peut tomber en abordant le sujet de la RSE pour mieux les démentir. Ainsi, il souligne que « la RSE peut être perçue et vécue comme un frein au développement et à la croissance, voire comme une menace pour la pérennité de l’entreprise. » Avant d’expliquer plus loi que « les attentes et les exigences sociétales, environnementales et éthiques auxquelles renvoie la RSE ne sont plus des options. Les consommateurs, les observateurs et la société dans son ensemble sont de plus en plus attentifs à ces aspects, et en font des critères centraux dans leurs jugements et leurs choix. »

Selon lui, c’est avant tout la manière de percevoir la RSE qui est centrale, « Comme pour toute transformation profonde, la RSE peut apparaitre comme une contrainte ou une opportunité, selon la manière dont on l’aborde (résignation ou acceptation). » 
Enfin, il termine sa tribune en faisant la liste des différents atouts et points forts que peuvent apporter une stratégie RSE assumée et ambitieuse. Les résultats peuvent ainsi être très positifs et justifier qu’une entreprise aille plus loin que le minimum légal imposé par de nouvelles normes.






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