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Autriche : les élections présidentielles remportées par un écologiste

23/05/2016



En Autriche, le candidat écologiste Alexander Van der Bellen, a remporté les élections présidentielles.



Source : Pixabay, image lbre de droits.
Source : Pixabay, image lbre de droits.
Un article en ligne du journal Le Monde explique que l’écart a été de « trente et une mille voix pour un second tour », ajoutant qu’« au terme d’un scrutin très serré, dimanche 22 mai, Alexander Van der Bellen remporte la présidentielle autrichienne avec 50,3 % des voix face au candidat du d’extrême droite, Norbert Hofer. »

Ainsi, « dimanche soir, à l’issue du dépouillement des bulletins déposés dans les urnes, Norbert Hofer (FPÖ) disposait d’une avance de 144 000 voix sur M. Van der Bellen (51,9 % contre 48,1 %). »
Cependant, « il a fallu attendre le décompte des votes par correspondance (750 000 bulletins, soit environ 14 % du corps électoral, un record), pour départager les deux candidats. Lundi après-midi, peu avant la proclamation officielle des résultats, M. Hofer a concédé sa défaite dans un message posté sur Facebook. »

L’article ajoute que « le candidat écologiste, donné perdant par les sondeurs, a bénéficié d’un regain de participation, en hausse (72 %), pour faire barrage à l’extrême droite, dont le candidat était arrivé largement en tête du premier tour, le 24 avril, avec 35 % des voix, contre 21 % pour Alexander Van der Bellen. »

Des votes nuancés

L’article du Monde précise qu’ « avec cette courte défaite, le FPÖ réalise toutefois son meilleur score à un scrutin national, surfant sur la crise migratoire qui a vu 90 000 personnes demander l’asile dans le pays en 2015, soit plus de 1 % de la population. »

M. Hofer a « séduit la majorité des électeurs masculins (54 %) et sans diplôme du second degré (58 %), ainsi que les ouvriers (70 %). M. Van der Bellen est pour sa part parvenu à séduire l’électorat jeune (56 %) et les plus de 50 ans (51 %). »

Toutefois, pour les autres catégories, Florian Oberhuber, de l’institut SORA, assure :  « on ne peut pas parler de fossé sociologique, les votes sont nuancés. Le politologue Thomas Hofer, lui, constate : « Le principal fossé est d’ordre politique, autour de questions comme l’Union européenne, les réfugiés, la confiance dans le système. »

Lire l'intégralité de l'article du Monde ici.






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