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Wizness décrypte les enjeux du reporting RSE sur les réseaux sociaux

27/01/2014





Mais comment combler l’écart entre un PDF de 140 pages et un tweet de 140 caractères ?

Il est désormais clair que les parties prenantes peuvent difficilement faire entendre leurs voix dans les rapports RSE actuels des entreprises, très souvent sous format PDF. Elles ne peuvent en effet pas laisser de commentaire, ni partager de pages sur les réseaux sociaux, et encore moins les consulter via leurs terminaux mobiles.

Les liseuses de rapports PDFs semblent être à première vue une approche relativement intéressante, mais Ideas on Purpose  nous alerte sur leurs limites en terme d’interactivité, d’engagement et de personnalisation : « Les bénéfices de ces liseuses sont questionnables, car ils fournissent une expérience utilisateurs limitée et ratent une opportunité de communication ». 

Néanmoins, certains formats digitaux émergent chez quelques grandes entreprises comme GELevi’s, ou encore Starbucks. Sur l’échantillon d’entreprises étudiées dans le SMI Wizness Social Media Sustainability Index 2012  :

• 70 ont ouvert un blog pour discuter autour de leur RSE
• 40 ont des rapports en ligne partageables sur les réseaux sociaux (contre 15 en 2010)
• 4 ont lancé des applications iPad pour présenter leurs rapports

D’après Ideas on Purpose, 28% des entreprises du Fortune 200 publient aujourd’hui des mini-sites web interactifs pour présenter leurs résultats RSE : Coca-Cola, Kellogs, Volkswagen ou encore Ford sont parmi les entreprises les plus novatrices. Cette tendance s’inscrit dans une optique de plus en plus forte d’instantanéité des échanges entre l’entreprise et ses parties prenantes, de transparence mais également de « storytelling » grâce à l’ajout de contenus multimédias inutilisables dans les documents traditionnels.
Enfin, une fois l’intérêt des parties prenantes suscité, tout l’enjeu reste aussi de leur donner envie de continuer à lire le rapport, qui peut parfois apparaitre rébarbatif pour les non-initiés. Nous avons notamment proposé une idée intéressante à  l’entreprise de logistique américaine UPS  : présenter des lectures différenciées de son rapport digital en fonction des profils des parties prenantes. En ayant accès à un rapport plus court et ciblant parfaitement ses intérêts, l’audience a davantage tendance à s’impliquer dans la lecture d’un tel rapport que dans un PDF traditionnel.

Comme l’explique Pierre-Yves Sanchis, spécialiste de la Communication RSE sur les réseaux sociaux chez Comeen : « Certaines entreprises passent d’une logique de communication RSE unilatérale à une logique de processus d’intégration des parties prenantes du Web dans leur stratégie RSE, par une écoute et un dialogue ». Des entreprises comme Renault, BNP Paribas ou Made-by ont déjà franchi cette étape, serez-vous la prochaine ?

Si l’aventure vous tente, rappelez-vous bien cette citation de David Jones (Groupe Havas): 

« Stakeholders don't expect you to be perfect, but expect you to be honest”.


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