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Une compagnie aérienne canadienne obtient le deuxième niveau de certification Fly-360-Green

Jean Camier
24/12/2013



Air Transat est la première compagnie aérienne à obtenir le niveau « Minimisation » du programme de certification Fly-360-Green. Le système d’évalutation a été mis en place au World Green Aviation Council en 2011.



Comment engager les compagnies aériennes dans la lutte pour la performance énergétique ? C’est la question qui était posée aux professionnels et associations de l’écologie et de l’aviation lors du World Green Aviation Council de 2011. À l’époque, un système de certification est mis en place pour encourager les compagnies vers une politique RSE en faveur de l’environnement.
 
Le programme de certification Fly-360-Green était alors lancé comme une solution spécifique pour un secteur où les problématiques environnementales sont particulières. Le dispositif, composé d’étapes, a vocation à devenir « une référence pour les compagnies aériennes et les aéroports les plus performants du monde. » Les caractéristiques prises en compte sont celles communément admises dans la délimitation des principes de la Responsabilité sociale des entreprises avec des domaines écologiques et sociaux : « ingénierie, opérations au sol, établissement des plans de vol et régulation des vols, mesures environnementales à bord, pratiques environnementales de l’entreprise, politiques d’entreprise et planification stratégique. »
 
Les aéroports et compagnies aériennes peuvent être récompensées par quatre niveaux : Participation, Minimisation, Efficacité, Neutralité

Air Transat en pionnier

La compagnie canadienne Air Transat a vite compris l’intérêt d’inclure dans sa politique RSE la performance énergétique. Elle a été la première compagnie à être certifiée par le World Green Aviation Council dès 2011. Le 17 décembre 2013, elle annonce avoir « franchi une nouvelle étape » en atteignant le deuxième niveau que le programme nome « minimisation ».
 
Le directeur de la compagnie, Jean-François Lamy, a bien compris que la posture de pionnier de son entreprise était un atout de taille pour l’évolution de l’image de marque du groupe. Pour lui, le deuxième niveau « récompense les efforts que nous avons faits pour améliorer notre performance environnementale à la grandeur de l’entreprise, notamment en mettant en place des mesures de réduction des gaz à effet de serre, d’économie d’eau et d’énergie, de recyclage et de responsabilité sociale. »






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