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Un projet de construction décrié

30/05/2016



Le projet de construction d'une base arrière de la SNCF à Estagnol inquiète les employés et les riverains.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Un article en ligne du journal La Dépêche explique que cela fait "cinq mois que les travaux de la SNCF ont commencé. Malgré les risques, pour la santé et l'environnement, révélés ces dernières semaines par le syndicat CGT des cheminots, les riverains n'ont toujours pas été sollicités."

Il ajoute : « le projet de construction d'une base arrière, sur le chantier de l'Estagnol, engendre de la poussière et contamine les employés, riverains et habitants. »

L’article ajoute que « début mai, une étude des sols a signalé la présence d'arsenic, de zinc, de métaux lourds, de plomb, d'amiante, d'antimoines et de PCB. La pollution s'infiltre dans les nappes phréatiques, le Canal et l'Aude. »

Ainsi, en attendant les résultats d'une seconde étude, « une prise de sang va être réalisée pour contrôler la santé des agents SNCF. Les employés sur place doivent s'équiper d'une tenue de protection complète et les locaux sont déplacés derrière la gare. »
 

Les riverains attendent des réponses

Les habitants du quartier de l'Estagnol, qui sont uniquement informés par les médias ou les bruits qui courent, sont inquiets et attendent des réponses.

L’article ajoute que « c'est en suivant un chemin rocailleux et en traversant une petite rivière, qu'un habitant du quartier désigne le lieu, où selon lui, la terre est déplacée. »
Il explique : « Ils la transportent derrière le magasin But en camions jaunes non bâchés. Avec le vent, c'est toute la ville qui est polluée ! »

Le riverain ajoute que le terrain, « appartenant au groupe Mauri, est à quelques mètres d'un champ de coquelicots et à un kilomètre des vignes. Il était venu il y a un mois et le niveau était beaucoup plus bas. Ils vident les camions puis recouvrent la terre.»

 Un deuxième habitant confirme que les travaux ont bien cessé, mais « qu'ils continuent dans les parties moins polluées ». Ce dernier ajoute que « de nouveaux prélèvements ont eu lieu jeudi. »

Lire l’intégralité du journal La Dépêche ici.
 
 






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