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Scandale Volkswagen sur les émissions polluantes : enquête lancée par Ségolène Royal

23/09/2015



Suite aux révélations par l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement (US EPA) d'une fraude du groupe Volkswagen sur les émissions polluantes de ses véhicules, la ministre de l‘Ecologie, du Développement durable et de l'Énergie, a déclaré avoir lancé une enquête approfondie.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Ségolène Royal, la ministre de l‘Ecologie, du Développement durable et de l'Énergie, a déclaré avoir lancé une enquête approfondie suite à la fraude du groupe Volkswagen sur les émissions polluantes de ses véhicules.

Un communiqué du ministère de l’Ecologie revient sur les propos de sa ministre et sur les enjeux qu’une telle fraude entraîne sur la scène environnementale.

L'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement saisie

Dans son communiqué, Ségolène Royal affirme qu’elle a « saisi l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement pour obtenir tous les éléments d'information pertinents, permettant d'apprécier la nature de la fraude et les moyens mis en oeuvre pour la détecter. » La ministre de l’Ecologie ajoute : « J'ai demandé par ailleurs à l'UTAC (Union Technique de l'Automobile, du Motocycle et du Cycle), service technique désigné par l'État français auprès de la Commission européenne pour réaliser les essais d'homologation, d'une part de se rapprocher de l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement pour approfondir les mécanismes de fraude, et d'autre part de me faire des propositions d'actions. »

Pour contrer un éventuel scandale sur le territoire français, elle explique avoir également « demandé aux constructeurs nationaux de s'assurer que de tels agissements n'ont pas eu cours en France ». Ségolène Royal a par ailleurs déclaré dans le journal le Point : « Les industriels français évidemment sont les premiers à avoir intérêt à donner toutes les garanties à leurs consommateurs, à leurs acheteurs, à leurs clients, sur la nature du véhicule qu'ils achètent. »

Dans les colonnes du le journal Le Point, la ministre a ajouté : « C'est une forme de vol puisque vous savez que lorsqu'on achète un véhicule propre, il y a souvent des primes, des bonus, donc c'est un vol aussi du contribuable et de l'État, et puis c'est une tromperie caractérisée sur un sujet majeur de santé publique », avant d’affirmer : « On sait que la question de la pollution de l'air est un grave problème de santé publique et donc ce type de fraude est particulièrement grave. »






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