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Résultats des européennes, quelles incidences sur l’environnement ?

Jean Camier
27/05/2014



Le Journal de l’Environnement s’est interrogé sur les effets sensibles des résultats du scrutin européen sur la politique environnementale de l’Union. D’après lui, bien que difficile à prévoir aujourd’hui, il ne devrait pas y avoir de changement de cap notable.



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« Le résultat des élections européennes ne devrait pas avoir d’effets sensibles sur la politique environnementale de l’Union européenne » explique Le Journal de l’environnement, site internet spécialisé.
 
La question mérite en effet d’être posée. La surprise générale française de la victoire du Front national a déclenché de vives réactions de la part des défenseurs française de l’Union européenne. Si politiquement le message est important pour la France, à l’échelle européenne, la répartition des sièges entre les différents partis n’évolue que très modérément. Les conservateurs (28,5%) et les socialistes (25%) restent les deux principales forces représentées au Parlement. Arrive ensuite l’Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe (8,79%) puis les Verts (7%).
 

Cinq élus écologistes en moins

Finalement la répartition des sièges ne remet en aucun cas en question l’équilibre des forces politiques. Les différents dossiers en cours, environnement compris, ne devraient donc pas changer de direction.
 
Les légères évolutions dans la répartition des sièges sont largement influencées par les résultats français. Les cinq députés écologistes en moins, 52 contre 57, correspond presque au recul observé dans l’Hexagone. En 2009, les Verts français avaient envoyé 14 députés au Parlement alors que les résultats de dimanche ne permettent d’envoyer que 6 représentants du parti. Dans les autres pays européens, les partis écologistes ont fait beaucoup mieux en passant souvent la barre des 10%. En Autriche, le parti Grüen dépasse même 15% des suffrages.
 
Les élus écologistes pourront de toute façon former un groupe dans l’hémicycle européen puisqu’ils disposent de plus de 25 élus issus d’au moins sept pays. « Pour le reste, bien des inconnues demeurent. A commencer par la prochaine composition de la Commission. Et les priorités que lui fixeront son président et les Etats membres. Au plan environnemental, l’un des points forts de son agenda reste l’adoption du paquet Energie Climat 2030, présenté au mois de janvier dernier » explique Le Journal de l’environnement.

Statu quo donc, notamment pour les négociations sur le Pacte transatlantique et ses conséquences sur les normes environnementales, dossier sur lequel les écologistes avaient centré leur campagne.






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