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RES déplore l’absence des causes environnementales dans le plan cancer

Jean Camier
07/02/2014



Réseau environnement santé (RES) publie un communiqué dans lequel l’association déplore la « place marginale » dédiée aux causes environnementales. Pour RES, les facteurs endocriniens doivent être mis plus en avant.



RES déplore l’absence des causes environnementales dans le plan cancer
Les annonces par le président de la République des mesures du troisième plan cancer le 4 février ne sont pas du goût du Réseau environnement santé (RES). « Comme ses prédécesseurs, celui-ci identifie surtout les inégalités et le tabac comme principale cause ; laissant une place marginale à l’environnement. » Selon le réseau d’association, « les chiffres sont là pour mettre en évidence le rôle majeur de l’environnement dans la progression de l’épidémie en France et dans le Monde. »

D’après le communiqué daté du 5 février, le plan cancer passe à côté d’un point central en ne mettant pas au cœur de ses préoccupations les cancers hormono-dépendants. Dans le monde, les cancers de manière générale ont augmenté de 8% alors que les hormono-dépendants (sein et prostate) ont eux progressé de 14%. Il s’agirait alors d’un « véritable marqueur du mode de vie occidentale qui se répand sur la planète. »


« L’accent sur le tabac est obsolète »

« A l’intérieur de la France, la Réunion affiche des taux inférieurs de moitié à ceux de la France métropolitaine pour le cancer de la prostate et du sein. Pourquoi cette réalité n’est-elle pas mentionnée dans le plan cancer ? L’accent mis sur les inégalités sociales est justifié, mais pourquoi la dimension géographique n’est-elle pas plus mise en lumière ? » insiste le communiqué.

RES va encore plus loin en expliquant que « l’analyse des facteurs de risque actuelle mettant l’accent sur le tabac est obsolète. Il est impossible aujourd’hui d’expliquer la croissance du cancer par un facteur de risque comme le tabac alors même que celui-ci est en diminution et qu’il n’est pas lié aux cancers hormono-dépendants. »

D’après la fédération d’association, il ne saurait y avoir de politique efficace sur le cancer sans insister sur le « rôle majeur joué par les perturbateurs endocriniens. » Le texte est conclu par un appel aux autorités françaises, celles-ci sont invitées à organiser « une Conférence Nationale Santé Environnement pour définir une politique à la hauteur des enjeux. »
 






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