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Nuage radioactif, l’origine de la pollution identifiée en Russie

Sébastien Arnaud
13/11/2017



L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) est formel, le nuage radioactif qui touche l’Europe et la France provient bien de Russie. Plus précisément, son origine se situerait entre la Volga et l’Oural sans que l’on puisse déterminer le lieu exact. Les autorités russes nient catégoriquement alors que l’IRSN affirme qu’il n’y a pas de risque pour la santé.



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Mais d’où vient ce nuage radioactif ? Détecté fin septembre en Europe, un nuage de pollution radioactif suscite la curiosité et mobilise les laboratoires spécialisés. La pollution – constituée de ruthénium 106 – a été notamment étudiée de près par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). « Dans une note, rédigée au terme d'une enquête, l'organisme public estime que « la zone de rejet la plus plausible se situe entre la Volga et l'Oural ». Toutefois, est-il précisé, il n'est pas « possible, avec les données disponibles, de préciser la localisation exacte du point de rejet ».'Les niveaux de concentration dans l'air en ruthénium-106 qui ont été relevés en Europe et a fortiori en France sont sans conséquence tant pour la santé humaine que pour l'environnement'» rapporte le quotidien Les Echos en s’appuyant sur les conclusions de l’IRSN.

Les autorités russes nient catégoriquement que la source de cette pollution soit située sur leur territoire. Les chercheurs, qui ne peuvent donc obtenir des réponses à leurs questions de la part du pays, procèdent par élimination. Expliquant d’abord qu’il ne peut s’agir de fuites d’un réacteur nucléaire, «  L'IRSN précise avoir du coup 'fait l'hypothèse d'un rejet issu d'une installation' liée au cycle du combustible nucléaire ou de fabrication de sources radioactives, sans identifier un site en particulier. Le ruthénium-106 étant un produit de fission issu de  l'industrie nucléaire, par ailleurs utilisé pour des traitements médicaux. La France a 'entrepris des démarches diplomatiques', indique-t-on au ministère de la Transition écologique, mais le mystère reste entier. Aucun pays n'a en effet déclaré à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) être à l'origine de ce rejet » ajoute le journal économique français.

Lire en intégralité l’article publié par le journal Les Echos






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