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Micropolluants et eau : Ségolène Royal veut agir

15/09/2016



La première conférence internationale sur les résidus de médicaments dans l'environnement s’est déroulée à Paris la semaine dernière, réunissant près de 250 chercheurs. Au programme : les micropolluants, présents en grande partie dans les eaux souterraines mais aussi de surface.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Sous le terme de « micropolluants » sont regroupés entre autres les antidépresseurs, les antibiotiques, les anti-inflammatoires, les anticancéreux, et tous les produits de contrastes utilisés dans l'imagerie médicale.
 
« Depuis 1976 et la première mise en évidence de résidus médicamenteux à la sortie d'une station d'épuration de Kansas City (États-Unis), les connaissances avancent sur ces agents chimiques indésirables retrouvés dans l'environnement à dose infinitésimale. Mais elles restent trop parcellaires », explique un article en ligne du journal Le Figaro.

Elaboration d’un « plan micropolluants 2016-2021 »

L’article du Figaro ajoute que la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, « a profité de la tribune de la conférence pour annoncer le lancement d'un «plan micropolluants » 2016-2021. »
 
 L’objectif de ce plan : « protéger les eaux souterraines et de surface en réduisant les émissions à la source, et aider la recherche à mieux connaître et estimer les dangers que représentent les PCB, résidus médicamenteux et autres micropolluants. »
 
Un bilan dressé en 2014 par le ministère de l'Environnement « sur l'état chimique des eaux dresse un triste constat: à peine 50 % des eaux continentales de surface seraient en bon état chimique, pour les deux tiers dont l'état est connu ; le taux est à peu près le même pour les eaux des estuaires ; les eaux souterraines et de mer vont un peu mieux avec 67 % des eaux souterraines et les trois quarts des eaux côtières (sur une petite moitié dont l'état est connu) jugées en bon état. »
 
De plus, les travaux de recherche restent encore à approfondir : « Comment analyser les 110.000 molécules susceptibles de poser problème selon la Commission européenne, et les 4000 molécules médicamenteuses recensées? Quid de leurs interactions? Des molécules issues des médicaments administrés aux hommes ou aux animaux et excrétées après métabolisation? Des multi-expositions tout au long de la vie, en particulier pour les plus fragiles, via l'eau du robinet et l'alimentation (fruits et légumes contaminées par les boues de stations d'épuration épandues dans les champs, animaux recevant des médicaments…)? Comment connaître précisément les dégâts sur la faune et la flore, tant la diversité des organismes et les interactions des écosystèmes est difficile à reproduire en laboratoire? » ajoute l’article du Figaro.

Lire l'intégralité de l'article du Figaro ici.
 
 






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