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Les pays de l’OPEP se mettent d’accord pour limiter la production

Sébastien Arnaud
29/09/2016



La chute du prix du pétrole depuis deux ans a forcé les pays exportateurs de pétrole à se mettre d’accord pour limiter la production. Réunis en Algérie le 28 septembre, ils ont même défini un plafond mondial pour renverser une situation très défavorable pour ces pays.



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Il fallait que ça cesse. La chute du prix du pétrole depuis deux ans est très largement causée par une surproduction. Si certains pays ont très vite plaidé pour la baisse de la production, d’autres ont au contraire augmenté le rythme pour pallier au manque à gagner. Toujours est-il que depuis des mois de prix cassés, les économies des pays exportateurs ont été mis à mal.
Réunis mercredi 28 septembre au soir à Alger, les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se sont mis d’accord pour limiter la production. « Le ministre qatari de l’énergie, Mohammed Saleh Al-Sada, qui présidait la réunion, a confirmé ce chiffre. « C’était une très longue réunion à Alger, mais historique », a-t-il déclaré en précisant que le niveau de réduction par pays sera défini d’ici au sommet du cartel à Vienne, le 30 novembre » précise Le Monde.

Effet à court terme

L’accord est intéressant parce qu’il permet d’en savoir un peu plus sur l’évolution du marché énergétique dont les virages du durable ont été moins rapides que prévus, notamment à cause de la baisse du prix du pétrole. Par ailleurs, l’unanimisme de la décision est très symbolique au sein de cette organisation où les situations des pays sont très variées et où siège des ennemis historiques tels que l’Iran et l’Arabie Saoudite. « La nouvelle a immédiatement fait grimper les cours du brut, qui ont clôturé en nette hausse à New York, alors que les marchés s’attendaient au contraire à ce que la réunion aboutisse à un constat de désaccord. Les cours du baril de référence (WTI) aux Etats-Unis ont gagné 2,38 dollars à 47,05 dollars sur le contrat pour livraison en novembre. A Londres, le prix du baril de brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance a également progressé, de 2,72 dollars à 48,69 dollars » poursuite Le Monde.

Cependant, un tel accord ne remet pas en question la situation du marché du pétrole qui, depuis les exploitations de réserves de schiste, se caractérise par des réserves très importantes par rapport à la demande.






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