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Les associations saluent la création du délit d’obsolescence

15/10/2014



Les députés ont voté la création du délit d’obsolescence dans le cadre des discussions sur la transition énergétique. Pour les associations c’est un signal fort envoyé aux industriels et un pas prometteur contre le gaspillage. Mais pour les militants, d’autres mesures doivent être prises.



Dans le cadre de la loi sur la transistion énergétique et écologique, les députés ont abordé nombre de sujets clés liés aux questions environnementales. Aux aguets, les associations engagées dans ces dossiers multiplient les appels à plus d’ambition de la part des législateurs français.

Parmi les sujets clés, l’obsolescence programmée revet un caractère symbolique. Ce point central des nouveaux modes de consommation est, pour bon nombre d’associations, largement responsable du gaspillage généralisé. Alors quand les députés votent la création du « délit d’obsolescence » les militants sont satisfaits. « La création de ce délit va enfin permettre d'interroger la justice sur certaines pratiques industrielles, notamment celles du secteur de la high-tech qui usent de plus en plus de l'obsolescence par incompatibilité logicielle pour booster les ventes des nouveaux appareils » déclare Les Amis de la Terre.

La fédération internationale d’associations environnementales estime que « Au-delà de la tromperie du consommateur, l'obsolescence programmée est surtout un désastre écologique : exploitation massive et incontrôlée des ressources, notamment de métaux dans les pays du Sud, surproduction de déchets et impacts sanitaires pour les populations locales, et pollutions lourdes. » 
 

Extension de garantie et pièces détachées

Mais si la création du délit est un signe encourageant, pour les associations il ne peut s’agir que d’un premier pas vers de nouvelles mesures plus ambitieuses. Selon eux, « la loi Transition énergétique pour la croissance verte doit permettre d'impulser un modèle de production et de consommation tenant compte des limites de notre planète. » Pour ce faire, la fédération Les Amis de la Terre invite les sénateurs à aller encore plus loins en mettant en place l’obligation d’une extension de garantie à 10 ans et la fourniture de pièces détachées.

« Consommer toujours plus et moins cher a un coût économique, social et environnemental. Le marché ne permet pas de protéger le consommateur, l'emploi et les ressources naturelles, c'est aux politiques d'agir ! » ajoute Camille Lecomte, chargée des campagnes consommation pour le réseau d’associations.
 






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