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Les Nations Unies veulent prévenir les catastrophes au Japon

Sébastien Arnaud
16/03/2015



La troisième conférence mondiale des Nations Unies sur la prévention des catastrophes s’est ouverte dans l’emblématique Nord japonais. Du 14 au 18 mars, les participants vont se pencher sur les progrès réalisés depuis le lancement de l’initiative et mettre en place un programme d’action.



Les Nations Unies veulent prévenir les catastrophes au Japon
« Cette 3e Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes se concentrera sur l'examen des progrès réalisés, et la définition d'un cadre d'action post-2015 permettant d'anticiper les aléas grâce à la prévention des communautés et de renforcer la résilience des nations face aux catastrophes » explique le communiqué de l'Unesco.

Organisée dans la ville de Sendai, dans la région sinistrée du Nord-est du Japon, l’événement va se tenir du 14 au 18 mars. Le lieu est emblématique, quatre ans après le raz-de-marée de Fukushima qui a entrainé des incidents nucléaires encore aujourd’hui problématiques pour le pays (notre article sur l’eau contaminée).

Au moment même où un cyclone dévastateur a frappé l’archipel du Vanuatu, les participants bénéficient d’une bien triste publicité pour cet événement que les Nations Unies veulent de première importance.

Prévision et résilience

« Parmi les exemples de réduction des risques de catastrophe, on peut noter la réduction de l'exposition aux aléas et de la vulnérabilité des personnes et des biens, ainsi que la gestion rationnelle des terres et de l'environnement, et l'amélioration de la préparation et des systèmes l'alerte précoce permettant de faire face au danger. Les stratégies et politiques efficaces de réduction des risques de catastrophes sont une composante importante du développement durable » explique le texte.
La conférence sera l’occasion d’évaluer le Cadre d’action Hyogo qui arrive à son terme pour, par la suite, « adopter un cadre de réduction des risques de catastrophe pour l'après-2015. »

« Les organisateurs attendent des gouvernements des objectifs chiffrés pour réduire les dégâts et le nombre de victimes, et une réflexion sur les moyens d’impliquer davantage le secteur privé. Les représentants de plus de 160 pays réfléchissent aussi aux impératifs de reconstruction et à la mise en place d’un système global, baptisé « Alerte catastrophe climatique », rapporte Le Monde  dans un article consacré à l’événement.






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