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Le nouveau gouvernement indien ne met pas la priorité sur l’environnement

Jean Camier
03/06/2014



Le nouveau Premier ministre indien, Narenda Modi, vient de dévoiler la composition du gouvernement du deuxième pays le plus peuplé du monde. Élu grâce à ses promesses de relance de la croissance, le chef du gouvernement n’a clairement pas identifié l’environnement comme une priorité.



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Le ministre indien chargé de l’environnement, Prakash Javadekar, devra aussi s’occuper des relations avec le Parlement et de l’information et de la communication. Le message est clair : l’environnement n’est pas une priorité. Dans la pratique, le quotidien français Le Monde explique que « la tâche de cet homme-orchestre s'annonce donc délicate. Il va devoir « jongler », souvent dans la même journée, avec des annonces sur la disparition des tigres, la relance de la radio publique ou le retraitement des déchets. »
 
Le 26 mai, Narenda Modi a été élu Premier ministre du pays. Son programme s’articulait autour de la relance de la croissance et notamment, dans cette usine du monde, par le soutien de l’industrie. « Sont particulièrement visés les 5 000 projets de constructions d'usines, d'infrastructures, ou d'exploitations minières dans des zones écologiques sensibles, qui attendent le tampon des autorités du ministère de l'environnement depuis des années. Ces entreprises, qui espèrent désormais un feu vert, ont parfois soutenu, voire financé, la campagne électorale du premier ministre indien » détaille le quotidien Le Monde.

Promesse de respect de l’environnement

Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Environnement, chargé aussi de l’audiovisuel public, a assuré que l’environnement ne pâtirait pas de la relance économique du pays. Il a même expliqué que les projets autorisés permettraient de « nourrir » les actions en faveur de l’environnement, déclaration peu prise au sérieux par les militants écologistes.
 
Autre signe fort de l’ordre de priorités du nouveau gouvernement, Monsieur Javadekar ne sera pas en charge des énergies renouvelables puisqu’elles « cohabitent avec le charbon dans un autre portefeuille » explique le quotidien français. Pays de paradoxes, l’Inde avait été il y a quelques semaines le premier pays à faire passer une loi qui rendait la démarche RSE obligatoire (notre article).






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