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Le biomimétisme ou comment trouver dans la nature les innovations de demain

Sébastien Arnaud
14/12/2015



Voir dans la nature et les êtres vivants un grand laboratoire de Recherche et Développement où trouver de quoi innover : c'est l’objectif du biomimétisme, un courant de pensée qui fait de plus en plus parler de lui.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Le biomimétisme est un courant de pensée qui consiste à voir à travers la nature et les êtres vivants un vaste laboratoire de Recherche et Développement où trouver de quoi innover.
 
Un article en ligne du journal Les Echos souligne les tenants et aboutissants du biomimétisme, dont on entend de plus en plus parler.
 

« Une idée simple »

L’article des Echos part d’un exemple concret, expliquant qu’ « il y 2,5 milliards d'années, la nature a inventé la photosynthèse », et ajoutant à cela une série de questions : « pourquoi nos ingénieurs ne se sont-ils pas inspirés des feuilles - qui transforment elles aussi des photons (lumière) en électrons (électricité) - pour mettre au point leurs panneaux solaires ? Pourquoi ont-ils choisi comme matière première principale des cellules le silicium, élément certes abondant et non toxique, mais dont le travail de purification à haute température engendre d'importantes quantités de gaz carbonique, au lieu de miser sur le carbone de la chlorophylle ? »
 
Car il s’agit là d'une « des nombreuses questions qu'examine le passionnant essai de l'agronome et biologiste Gauthier Chapelle, « Le Vivant comme modèle » (Albin Michel), consacré au biomimétisme, ce courant de pensée initié dans les années 1990 par la scientifique américaine Janine Benyus, fondatrice du Biomimicry Institute (Institut de biomimétique). »
 
Objet d'un colloque qui se déroulera les 16 et 17 décembre à Senlis, « sous le patronage du Muséum national d'histoire naturelle et du ministère de l'Ecologie, le biomimétisme part de l'idée simple que la nature, depuis 3,8 milliards d'années que sont apparus nos ancêtres bactéries, a développé un grand nombre de procédés, mis au point et perfectionné plus d'une stupéfiante invention dont nous ferions bien de nous inspirer. »
 
En effet, « s'ils ont finalement été sélectionnés par cet inégalable laboratoire de recherche et développement qu'est l'évolution, c'est que ces inventions et procédés sont plus performants et surtout plus durables que d'autres. En se les (ré-)appropriant, Homo sapiens maximise ses chances de ne pas se faire balayer de la surface de la Terre dans un avenir plus ou moins proche par l'implacable loi de la sélection naturelle. »
 
Lire l’intégralité de l’article des Echos ici

 





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