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Le Maroc met en place une police de l’environnement

Sébastien Arnaud
27/02/2017



Dans la foulée de l’organisation de la COP22, le Maroc annonce la mise ne place d’une police de l’environnement. Cette unité spécialisée qui doit lutter contre les infractions environnementales est déjà critiquée dans un pays où les normes et engagements internationaux sont toujours signés mais rarement mis en pratique.



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En Afrique où l’on pollue moins qu’ailleurs, le Maroc fait partie des bons élèves en matière d’écologie. Après avoir organisé la COP 22, le pays vient d’annoncer la mise ne place d’une police de l’environnement. Le rôle de cette nouvelle force sera de vérifier que les normes environnementales sont respectées et ils pourront distribuer des amendes s’ils observent des manquements.

« La première unité de cette police vient de voir le jour. Elle compte 40 personnes. Pour l’instant installée à Rabat et bientôt amenée à quadriller le territoire marocain. Cette unité sera reconnaissable. Elle circulera à bord de voitures vertes et noires. Les Marocains pourront lire « police de l’environnement » sur les véhicules. Une inscription en français et en arabe » précise la radio française à l’étranger RFI. « Avant d'aller sur le terrain, ces policiers vont être formés. La réglementation marocaine sur l’environnement ne doit plus avoir de secret pour eux et ils travailleront en collaboration avec la police, la gendarmerie et le ministère de la Justice. La justice, car ceux qui sont verbalisés peuvent aussi être condamnés » lit-on plus loin.

S’il est indéniable que les mesures pour l’environnement se multiplient au Maroc, ces déclarations d’intentions et engagements ne sont pas toujours suivis d’application. C’est notamment ce que souligne Najib Bachirir, le président de l’ONG Home et environnement, cité par RFI : « On a beaucoup de lois, mais à la fin elles sont dans les tiroirs du gouvernement. Le Maroc, je pense, est parmi les pays, surtout en Afrique, qui a signé la plupart des conventions internationales dans le domaine de l’environnement. Mais il faut avoir une vraie volonté écologique. Nous en sommes loin. » Pour le militant la création de cette force de police doit être accompagnée d’un département de justice au risque de devenir une nouvelle mesure symbolique.






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