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La RSE, une démarche avant tout volontaire

01/04/2015



Les Trophées RSE 2015 des Entreprises du Médicament ont récompensé Expanscience dans la catégorie gouvernance. Le positionnement volontaire du groupe il y a plus de dix ans permet d’avoir un certain regard sur les effets de la démarche. L’approche coercitive et punitive doit être discutée.



La RSE, une démarche avant tout volontaire
Pour les observateurs de l’actualité de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), Expanscience est un groupe bien connu. Vainqueur à plusieurs reprises de prix dans le domaine, les laboratoires ont compris très vite les atouts que pouvaient apporter l’engagement volontaire (notre article).
 
Un article publié sur le site du journal Les Echos révèle ainsi que le groupe a reçu une nouvelle récompense en remportant le premier prix lors des Trophées RSE 2015 dans la catégorie Gouvernance. « Ce laboratoire pharmaceutique et dermo-cosmétique français, dont les produits phares sont les produits de soins pour les bébés et les femmes enceintes - Mustela - et le médicament contre l’arthrose - Piasclédine 300 - a déployé son projet à l’ensemble de ses filiales (l’entreprise, qui compte près de 1.000 collaborateurs, dont un peu plus de 700 en France, est présente dans 97 pays) » résume Les Echos.

De l’intérêt de s’engager volontairement

Paradoxalement, l’un des arguments clés pour promouvoir la RSE risque de sauter au fur et à mesure que le législateur rend obligatoire l’engagement. En effet, depuis l’éclosion du concept et sa démocratisation progressive, les défenseurs de la responsabilité, RSE Magazine compris, ne cessent d’affirmer qu’en sus des conséquences vertueuses sur l’environnement, la société et les techniques de management, les entreprises vont voir leur image de marque évoluer. Dans le domaine Expanscience est un bon exemple. En signant en 2004 le Pacte Mondial alors que le concept est peu connu et pas obligatoire, les laboratoires se sont fait connaitre par cette démarche ambitieuse.

Sans prétendre avoir  la réponse, ce genre d’aventures positives interroge sur le sens d’une RSE coercitive et généralisée qui ne ferait que déplacer le niveau d’exigence minimum sans laisser aux entreprises la possibilité de se distinguer par des actions vertueuses. L’argument a évidemment ses limites lorsqu’il s’agit de droits fondamentaux à défendre ou de protection de l’environnement. Cependant le débat mérite d’être posé en ces termes.





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