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La RSE progresse mais les engagements chiffrés se font attendre

Sébastien Arnaud
02/11/2016



Dans un rapport complet sur le reporting extra-financier, le cabinet Mazars montre que la RSE est de plus en plus prégnante. Si la manière de communiquer autour de ces sujets gagne en qualité, le rapport déplore cependant que les engagements restent souvent vagues et sans objectifs chiffrés.



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Le constat général est assez unanime, RSE Magazine n’a de cesse de le rappeler, les rapports extra financiers et engagements responsables des entreprises gagnent du terrain chaque jour. Le concept est entré dans le vocabulaire professionnel en quelques années pour désormais s’imposer comme une donnée indispensable. Une impression que vient confirmer le sixième baromètre du cabinet Mazars sur les « Pratiques et tendances du reporting extra-financier en France ».

Cité par Les Echos, la responsable RSE du cabinet, Edwige Rey, l’affirme, « 2016 sera l’année de l’accélération en matière de RSE. » Selon elle, « les entreprises sont sorties du reporting "scolaire", avec une réponse standard sur les 42 points demandés par Grenelle 2, pour aller vers des objectifs chiffrés et matérialisés. Elles tendent à intégrer la RSE au cœur de leur business et c’est cela qui est intéressant. On peut attendre de nouveaux changements, l’année prochaine, avec la mise en œuvre de la directive européenne sur le sujet ».

En s’arrêtant sur une soixantaine de sociétés, le rapport estime que les méthodes d’analyse s’améliorent en précision d’analyse mais aussi en clarté pour les observateurs.

30% sans objectif et seulement 48% avec des objectifs chiffrés

La situation s’améliore parce que les principes de l’engagement sont assimilés mais dans l’aspect opérationnel des grosses lacunes perdurent. « 30 % des sociétés n’ont aucun objectif. Sur les 70 % qui publient des "engagements", ce sont souvent des éléments assez qualitatifs comme "réduire les émissions de gaz à effet de serre", sans calendrier ni éléments chiffrés. Finalement, il n’y a que 48 % des entreprises qui affichent des objectifs chiffrés, avec des échéances, mais on sent une évolution et deux ou trois groupes vont jusqu’à hiérarchiser leurs engagements prioritaire » explique la responsable citée par le quotidien économique. Parmi les sujets les moins transparents, Mazars montre du doigt la rémunération ou l’impact environnemental.






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