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La France championne du monde de RSE

Sébastien Arnaud
26/03/2015



D’après une étude publiée le 25 mars par la médiation inter-entreprises et EcoVadis, les entreprises françaises sont en avance dans le domaine de la responsabilité sociale (RSE). Les domaines environnementaux sont particulièrement pris au sérieux par les acteurs économiques français.



Voilà une étude qui encourage à continuer à s’engager dans le domaine de la RSE. D’après les résultats obtenus par la médiation inter-entreprises, organisme du ministère des Finances et EcoVadis.
Les travaux se sont penchés sur 12 000 entreprises dans les pays de l’OCDE et les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). L’environnement, le social, l’éthique des affaires et les achats responsables ont été passés au crible pour évaluer l’engagement des sociétés.

La France est en première position du classement avec un score très honorable de 43,8/100. C’est mieux que la moyenne de l’OCDE qui est à 42,3 et beaucoup mieux que les BRICS qui sont à 35,4. « Elles sont d'ailleurs 47%, petites ou grandes entreprises, à disposer d'un système de gestion de la RSE performant ou exemplaire. Un pourcentage qui n'atteint que 40% pour l'OCDE et 15% pour les BRICS » ajoute le site chefdentreprise.com.

Avantage compétitif

« Cet engagement RSE fort se traduit par un réel avantage compétitif de nos entreprises sur le marché international par rapport à ses concurrents dits 'à bas coûts' » explique la médiation inter-entreprises citée par Challenges

Ces résultats démontrent que le concept a fait du chemin dans les mentalités en France. Plus qu’un simple concept éthique, il devient une exigence à laquelle les entreprises cherchent naturellement à se conformer.

L’étude ne doit pas à sa juste valeur. La démarche RSE ne peut se résumer à la simple compilation de critères. Il s’agit d’un engagement général qui doit toucher tant le management, l’impact environnemental que la fiscalité. En prenant en compte quatre critères généraux, l’étude a surtout le mérite de donner un aperçu de la pénétration du concept dans le tissu économique français. Il semble en effet que, de plus en plus, les petites et moyennes entreprises associent cette démarche au processus décisionnel.






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