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L’OMM et l’OMS créent un bureau commun

11/07/2014



L’Organisation météorologique mondiale et l’Organisation mondiale de la Santé s’allient pour lutter contre les conséquences des aléas climatiques sur la santé. Les deux institutions viennent d’annoncer la création d’un bureau commun.



L’Organisation météorologique mondiale (OMM) annonce par communiqué qu’un bureau commun vient d’être créé avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Sous la férule du Cadre mondial pour les services climatologiques (CMSC), ce nouveau bureau a pour objectif de « coordonner le développement et l'utilisation des services climatologiques dans une optique d'amélioration de la santé publique. »
 
Ce nouvel outil administratif va s’efforcer de mener à bien des missions de « sensibilisation, renforcement des capacités et de mise en contact des services météorologiques et des experts du secteur de la santé, aux fins de l'adaptation climatique et de la gestion des risques. »
 
« Le changement climatique induit une augmentation des phénomènes extrêmes, comme les vagues de chaleur et les fortes pluies, qui ont une incidence majeure sur la santé humaine. Nous devons partager la même conception des défis auxquels nous sommes confrontés pour les surmonter » explique le communiqué.

Climat et santé

Chaque année, des millions de personnes sont touchées par des catastrophes naturelles. « Ces phénomènes endommagent ou détruisent les établissements sanitaires et les infrastructures d'approvisionnement en eau et d'assainissement, entraînant des décès et des maladies supplémentaires, qui auraient pu être évités. Cela étant, les conséquences les plus considérables se manifestent souvent de façon indirecte et plus lente, comme la dénutrition causée par de mauvaises récoltes, les maladies respiratoires dues à la mauvaise qualité de l'air et les maladies à transmission hydrique et vectorielle. Ces risques sanitaires peuvent être considérablement réduits en mettant en place des activités de préparation et de prévention fondées sur des informations climatologiques » continue le texte.
 
Grâce à cette nouvelle structure, la communauté scientifique pourra avoir accès à des informations précises et centralisées sur le réchauffement climatique. Ainsi, « avec des systèmes et services de santé prenant en compte les informations sur le climat, il est possible non seulement de sauver des vies mais aussi d'utiliser plus rationnellement des ressources limitées en déterminant et en ciblant les populations les plus vulnérables. »






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