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Île de Quéménès, la preuve que l’économie maritime a de l’avenir

Sébastien Arnaud
20/02/2017



Un couple s’est installé sur une île bretonne inhabitée pour reprendre une ferme du Conservatoire du littoral. Quelques années plus tard leur réussite démontre le potentiel extraordinaire de l’économie maritime dans les domaines de l’agriculture et du tourisme dans le respect de l’environnement.



DR Bog de la Ferme insulaire de Quéménès
DR Bog de la Ferme insulaire de Quéménès
« C'est l'histoire d'un jeune couple, Soizic et David Cuisnier, et de leurs enfants, nés pendant ces années-là, Chloé et Jules. L'histoire d'une entreprise qui pouvait paraître un peu folle au départ, qui reste modeste aujourd'hui, mais, à son échelle, symbolique du potentiel de cette économie de la mer, pour une fois identifiée en chiffres dans le premier « baromètre de la maritimisation de l'économie française » » raconte le quotidien Les Echos.

Leur histoire est en effet le meilleur argumentaire pour le développement d’une économie largement délaissée. Il y a maintenant dix ans, les deux entrepreneurs sont sélectionnés par le Conservatoire du littoral pour remonter la ferme de l’île de Quéménès abandonnée depuis près de quarante ans. « C'est ainsi qu'ils se sont lancés dans la culture de pommes de terre bio, avec quelque 10 tonnes produites en moyenne chaque année (selon les aléas de la météo et les dégâts causés par les lapins), l'élevage de moutons et l'accueil en maison d'hôtes, laquelle ne désemplit quasiment pas pendant la saison d'avril à octobre. Ils ont également ouvert une boutique en ligne, et obtenu une licence de récoltant professionnel d'algues de rive. Des algues qu'ils récoltent à marée basse et destinent à des entreprises agroalimentaires sur le continent » continue le journal économique.

Une réussite professionnelle et personnelle pour ce couple qui a développé une activité économique avec une attention particulière pour la biodiversité. Conscients du potentiel de leur activité et de l’évolution de la demande, ils se sont lancés dans la culture d’algues pour aller encore plus loin. « Il faudra attendre cinq mois avant que les algues adultes ne soient récoltables. On verra alors si l'algoculture confirme le potentiel qu'on lui prête » conclue l’article.

Lire ici en intégralité l’article sur le site du quotidien Les Echos






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