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GreenInternet, Greenpeace sait comment utiliser la RSE

03/04/2014



Dans une étude sur l’impact environnemental d’internet, l’ONG Greenpeace classe les sociétés en fonction de leur consommation d’énergie et, plus largement de leur impact environnemental. Démonstration une fois de plus que la RSE a été bien intégrée par les militants écologistes.



GreenInternet, Greenpeace sait comment utiliser la RSE
Greenpeace vient de sortir son étude « Cliquer propre, comment les compagnies créent un internet vert, avril 2014 ». Dans ce document de plus de 80 pages, l’ONG relève l’impact environnemental de l’Internet et souligne les bilans des entreprises.

Des tableaux sont des sources d'énergie des gros groupes d'internet et des nouvelles technologies sont présentés par l'association. Apple y est à l’honneur :  Apple est l'entreprise qui s'est le plus améliorée depuis notre précédent rapport, et elle s'est révélée être la plus innovante et la plus impliquée dans la poursuite de son engagement à utiliser 100 % d'énergie renouvelable. »

Les ONG et la RSE

Le rapport de Greenpeace montre que les ONG ont bien intégré les principes généraux de la RSE. Utilisant son aura et son grand pouvoir de mobilisation, l’association ne se borne pas à effectuer des actions coup de poing ou de dénonciations d’abus environnementaux.

L’idée n’est pas nouvelle : pour que les entreprises engagent de manière volontariste une stratégie RSE, elles doivent y voir leur intérêt. Si pendant longtemps le rôle des associations a été de faire pression sur les aspects négatifs pour mettre en jeu la réputation d’une entreprise, l’inverse semble bien s’installer. Le message est simple, agissez correctement et nous, avec notre crédit écologique, parlerons positivement de vous. Le label Greenpeace vaut bien les labels officiels de RSE.

En France aussi les associations pourraient mettre en place ce genre de stratégies. Elles permettent surtout de sortir du cliché, assez répandu, qui sous-entend que les amis de la nature font la guerre aux amis de l’économie. Si l’on met en valeur les entreprises qui agissent bien, en leur proposant de souligner leurs efforts, une situation beaucoup plus saine pourrait favoriser les grands axes de développement de la responsabilité sociale des entreprises. Et puisque la transaction pénale va voir le jour, le pragmatisme semble être de mise.






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