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Gaspillage alimentaire, le point sur la loi

04/02/2016



Le quotidien La Croix publie un article qui décortique la loi sur le gaspillage alimentaire. Avec 35 000 tonne récoltées l’an dernier, le phénomène doit croitre de 10% chaque année.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Le gaspillage alimentaire est un sujet symbolique, parfois trop vite oublié dans les politiques de RSE.

En France, la loi est claire : comme l’explique l’article de La Croix, elle « oblige la grande distribution à signer des conventions avec des associations pour organiser le don des denrées au profit des plus démunis. »

De plus, la loi « sanctionne la destruction volontaire des produits encore propres à la consommation. » A cela s’ajoute aussi le fait que la loi « lève les obstacles juridiques qui empêchaient les biens alimentaires proposés sous la marque des distributeurs d’être donnés. » Car « pour des questions de responsabilité en cas de produit défectueux, certains fabricants pouvaient en effet bloquer les gestes de solidarité. »
 

Les associations attendent du nouveau

L’article de La Croix explique par ailleurs que « d’autres mesures ont plutôt une visée environnementale. Il s’agit de valoriser les denrées alimentaires qui ne peuvent pas être mangées par l’homme, en les destinant par exemple à l’alimentation animale, ou à la production d’énergie, grâce au procédé de méthanisation. La loi intègre enfin la lutte contre le gaspillage alimentaire à l’école et dans la responsabilité sociale des entreprises. »

L’article ajoute que « l’an dernier, le réseau des banques alimentaires a récolté 35 000 tonnes de denrées. Ce volume est en augmentation de 10 % chaque année, grâce aux rapprochements spontanés entre de nouveaux magasins et les associations. »

Jacques Bailet, président des banques alimentaires, constate : « la loi devrait nous permettre de faire encore 15 % de plus. » Pour lui, « les associations pourraient in fine récupérer 20 000 tonnes supplémentaires par an. Car pour l’heure, un supermarché ou hypermarché sur trois n’a pas encore enclenché un protocole pour éviter le gaspillage. »

Lire l’intégralité de l’article de La Croix ici.
 






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