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Fin du Diesel, ce que le gouvernement propose pour l’emploi

04/10/2017



Parmi les arguments de ceux qui s’opposent à la fin du Diesel, l’impact sur l’industrie et donc l’emploi est celui qui est le plus tenace. En annonçant la hausse de la taxation, le gouvernement promet donc un plan d’accompagnement de sortie du diesel par le secteur auto.



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Oui le carburant pollue plus, oui il est dorloté par la fiscalité mais c’est pour l’emploi. L’argument est une réalité, le diesel est une spécificité française qui concerne des milliers d’emplois dans le secteur automobile. En augmentant de 10% les taxes sur ce carburant, l’exécutif s’attendait à une levée de boucliers de la filière et s’est voulu rassurant. « Après l'annonce de la hausse de la taxation sur le diesel, Bercy ne veut pas avoir l'air de passer par pertes et profits la filière diesel française - déjà mise à mal par le scandale du « Dieselgate » et le déclin croissant des ventes de voitures consommant du gazole » raconte le journal économique Les Echos. Raison pour laquelle Bruno Le Maire , le ministre de l’Economie, s’est empressé de promettre un plan d’accompagnement de la filière d’ici la fin de l’année.

Environ 10 000 emplois français sont liés au diesel. « C'est en effet en France que se trouve la plus grosse usine de moteurs diesel au monde, à Trémery (Moselle), chez PSA. L'allemand Bosch possède également un gros site à Rodez (Aveyron), l'américain Delphi est lui installé à Blois (Loir-et-Cher), son compatriote Honeywell est dans les Vosges. « Ce sont les arbres qui cachent la forêt », affirme-t-on à la Plateforme de la filière automobile, un organe de discussion entre les acteurs du secteur » continue le journal.

Le déclin du diesel a commencé mais la suite risque d’être douloureuse. Les constructeurs étrangers ont déjà commencé à fermer des usines (Delphi, Bosch, Federal Mogul) plutôt que d’investir dans des reconversions. Avec moins d’une voiture sur deux aujourd’hui dans le parc auto français, c’est une révolution de la consommation dans le domaine qui se prépare. Si l’on ajoute à ces données le fait que ce sont les populations les plus pauvres qui achètent des diesel, le casse-tête est posé. Mal gérée, ce petit pas pour l’environnement pourrait être très nocif en termes de popularité des mesures antipollution.







1.Posté par Hey le 05/10/2017 06:55
Blois dans le Cher?

2.Posté par Joseph Martin le 05/10/2017 17:30
Merci pour votre commentaire, effectivement c'est "Loir-et-Cher" et non "Cher". C'est modifié.
Bien à vous,

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