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"En 2020, Paris Hidalgo risque fort de ressembler au Pékin Mao des années 60"

11/02/2015



Le plan antipollution de la mairie de Paris ne fait pas l’unanimité. Des voix commencent à s’élever contre ces mesures, jugeant qu’elles sont « punitives ». C’est notamment le cas de l’éditorialiste Bruno Roger Petit dans les colonnes du magazine Challenges qui compare Paris sous Hidalgo à Pékin sous Mao.



Le plan antipollution de la mairie de Paris ne fait pas l’unanimité. Des voix commencent à s’élever contre ces mesures, jugeant qu’elles sont « punitives ». C’est notamment le cas de l’éditorialiste Bruno Roger Petit dans les colonnes du magazine Challenges qui compare Paris sous Hidalgo à Pékin sous Mao.

"En 2020, Paris Hidalgo risque fort de ressembler au Pékin Mao des années 60"
« En 2020, Paris Hidalgo risque fort de ressembler au Pékin Mao des années 60. Les Parisiens feront la queue aux bornes de Vélib’, prises d’assaut pour cause de pénurie compte tenu de la demande. Ceux qui ne pourront s’emparer du Vélib’ salvateur seront contraints de s’entasser sur les quais d’un métro bondé, dans l’attente d’une rame où il sera possible de pénétrer sans risquer l’asphyxie, compressé contre la vitre. "La ligne 13 pour tous", déjà surchargée à 120 % de sa capacité, c’est le paradis du transport en commun promis au Parisien des années 2020 libéré du Diesel » commence Bruno Roger Petit dans un article du magazine Challenges.

L’éditorial du magazine est révélateur d’un certain mécontentement qui s’élève contre les mesures écologiques prises par la maire de Paris. Dans le cadre de son plan antipollution, Anne Hidalgo a en effet augmenté de 180% les prix du stationnement et a avancé d’autres mesures à venir.

Méfiance

Anne Hidalgo a beau essayer de rassurer en promettant que la transition se fera en douceur, elle continue à se heurter à la méfiance de ceux qui voient dans son plan la mise en pratique d’une écologie punitive. Elle avait ainsi mis en avant le projet d’aide financière pour favoriser les transports alternatifs. Pouvant aller jusqu’à 500 euros, cette aide est le principal argument de la mairie de Paris pour éviter de pénaliser les travailleurs de banlieue.

Malgré le soutien des associations et écologistes, la mesure est loin de faire l’unanimité. Elle est parfois même très mal perçue. Bruno Roger Petit estime lui que le tout sauf voiture « dit la vision du Parisien idéal tel que la municipalité Hidalgo le conçoit. Le Parisien Hidalgo est jeune, célibataire, à fort pouvoir d’achat, ne sort jamais de la capitale, sauf pour prendre l’avion et s’en aller bronzer à Ibiza à Noël. Le Parisien Hidalgo festivus n’a pas besoin de voiture. »

Lire en intégralité l’article de Challenges






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