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En 2 ans, une baisse de 20% de budget de l’écologie ?

06/01/2015



Alors que se tiendra en décembre prochain la conférence environnementale sur le climat à Paris, le Président de la République semble faire de l’écologie une de ses priorités en ce début d’année. Mais pour la sénatrice UDI Chantal Jouanno, interrogée par France Info, « le budget du ministère de l'Ecologie est en baisse de 20% sur deux ans. C'est le ministère qui a le plus contribué aux coupes budgétaires. »



Depuis le début de la présidence de François Hollande en 2012, le ministère de l’Ecologie connait des baisses constantes de ses crédits de paiementD’après le rapport sénatorial sur le projet de loi de finances 2015 : « A périmètre d'action inchangé, il reculera en 2015 de 410 millions d'euros, soit une baisse de 5,81 % par rapport au budget 2014. Les crédits de paiement de la mission écologie passeront de 7,1 milliards d'euros en 2014 à 6,65 milliards d'euros en 2015. »

Selon ce même rapport : « Le budget 2014 était déjà en baisse de 500 millions d'euros par rapport à 2013, soit de 7 %. De la même manière, le budget 2013 était en baisse de 740 millions d'euros, soit de 8,8 % par rapport au budget alloué à l'écologie en 2012. Au total, c'est une baisse de crédits de 1,65 milliard d'euros depuis 2012. »


L'Agriculture aussi touchée

Mais le ministère de l'Ecologie n’est pas le seul à voir ses coupes budgétaires abaissées. En effet, le ministère de l'Agriculture en est un exemple : depuis le début du quinquennat de François Hollande, près de 800 millions d'euros de crédits ont chuté, soit une baisse de 22,8%. Dans la même veine, la mission rattachée au ministère de la Culture  "Médias, livre et industries culturelles", dispose désormais elle aussi de la moitié de ses crédits initiaux depuis 2012.

Seules certaines missions ciblées, comme les missions "Enseignement scolaire", "Outre-mer", "Sécurités", ou encore "Solidarité, insertion et égalité des chances" ont suscité de constante augmentation de crédits depuis 2012. En réalité, seuls l'Education nationale, les services de police et gendarmerie, Matignon et le ministère de la Justice ont connu une hausse constante de leurs plafonds d'emplois.







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