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Deux ans de répit pour les halogènes

21/04/2015



Les Etats membres de ont accepté la proposition de la Commission européenne sur le report du retrait des ampoules halogènes de 2016 à 2018. Cette décision a pour but de donner un délai supplémentaire aux industriels pour créer des activités et postes supplémentaires.



Deux ans de répit pour les halogènes
Finalement les ampoules halogènes vont rester deux années de plus en magasin. Vendredi 17 avril les Etats membres ont adopté la proposition de la Commission européenne qui a repoussé à 2018 le retrait de ces ampoules de classe énergie D. « Cette décision concerne les ampoules éco-halogènes, qui se sont massivement substituées aux lampes à incandescence, déjà interdites par le passé. Elle ne touche pas les spots souvent utilisés dans les lampes de bureau ni les tubes employés dans certains éclairages » précise Les Echos.
 
« Parmi les partisans d'un maintien de l'échéance de 2016 figuraient notamment les pays d'Europe du Nord, des ONG ainsi que certains fabricants ayant basculé entièrement vers la LED, comme Lucibel, Erco ou Megaman. L'agence CLASP a évalué à quelque 6,6 milliards d'euros le coût de ce report, en prenant en compte la consommation supplémentaire d'électricité sur dix ans » explique le quotidien économique. De l’autre côté, des représentants des industriels ont affirmé que ce délai supplémentaire était satisfaisant.

Préoccupation pour l’emploi

La Commission européenne a expliqué que sa décision était motivée par des considérations sur l’emploi. Avec ce délai de deux ans, les industriels sont invités à s’activer pour créer des emplois de substitution.
 
« Point sensible de cette réglementation, le basculement vers des éclairages plus économes en énergie risque d'engendrer une «  casse sociale  » dans les usines fabriquant des éclairages traditionnels, car la technologie de substitution, la LED, est fabriquée en grande majorité en Asie » remarque Les Echos.
 
Bien que la transition vers la LED soit bénéfique du point de vue du prix pour les consommateurs et de l’impact environnemental, les conséquences économiques se font ressentir. Des plans de suppressions de postes ont déjà annoncés dans cette industrie. Face à la concurrence asiatique, « les industriels peinent à trouver un modèle économique rentable, compte tenu de la guerre des prix et des cycles de renouvellement très courts » relève le quotidien.






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