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Congrès mondial du gaz, le point sur un secteur en mutation

Sébastien Arnaud
01/06/2015



Paris accueille début juin le Congrès mondial du gaz. Valeur sure il y a quelques années, l’énergie fossile est aujourd’hui en pleine mutation : les technologies de liquéfaction, le gaz de schiste et les énergies renouvelables ont jeté à terre les certitudes des plus grands acteurs du secteur.



Le Congrès mondial du gaz  (CMG) ouvre Porte de Versailles à Paris du 1er au 5 juin. L’occasion en or pour les acteurs du secteur de faire le point sur leurs activités.
 
 Il y a quelques années, la découverte d’une poche de gaz laissait présager pour le pays des retombées économiques importantes et donc le soutien des autorités locales et nationales. Aujourd’hui les choses ont changé. L’exploitation des réserves d’hydrocarbures n’ont pas disparu, mais la situation a clairement évoluée tant dans le soutien populaire que dans le domaine de la rentabilité. « En dehors même de la chute des prix des hydrocarbures survenue ces derniers mois, le gaz a aussi été frappé par des changements plus structurels, qui plongent le secteur dans de nouvelles incertitudes » résume Les Echos, dans un article qui souligne les causes du bouleversement du secteur.

GNL, Schiste et énergies renouvelables

Pour ce qui est des explications, le journal économique en retient trois : le gaz liquéfié (GNL), l’explosion du schiste et les énergies renouvelables. Les deux premiers facteurs sont internes. S’ils ont des conséquences très importantes sur le transport et l’identité des exportateurs, ils ne remettent pas en question l’utilisation du gaz dans le mix énergétique.
 
En revanche, pour ce qui est des énergies renouvelables et du développement des rhétoriques environnementalistes, les producteurs de gaz sont plus embarrassés. Ces dernières sont en plein boom dans certaines régions où le gaz enregistre de fortes baisses. En Europe par exemple la consommation de gaz a diminué de 10%. Si l’on ajoute à ce phénomène la perte de vitesse de certaines économies, on arrive à la conclusion que « depuis deux ans, la croissance du gaz dans le monde s’est considérablement ralentie. Selon les premières données pour 2014 publiées récemment par Cedigaz, le marché mondial n’a cru que de 1,1 % l’an dernier, comme en 2013, alors qu’il progressait de 2,8 % par an en moyenne depuis 2000. »
 
Autant de sujets d’interrogations pour les acteurs du gaz réunis Porte de Versailles.






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