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Bilan de l'année 2010 de la biodiversité

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03/12/2010



Nathalie Kosciusko-Morizet a fait le bilan de l'année internationale de la biodiversité le 30 novembre, lors d'une communication en Conseil des ministres. La ministre a salué la très grande participation des citoyens aux 2 800 évènements organisés dans ce cadre et les avancées pour préserver la biodiversité en Outre-Mer et en métropole grâce aux engagements du Grenelle de l'environnement. Au niveau international, le nouveau Plan stratégique de la Conférence sur la diversité biologique permettra de mieux lutter notamment contre la "bio piraterie" (appropriation abusive, par voie de brevets, de gènes issus de ressources naturelles).



La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement a présenté une communication relative au bilan de l’année internationale de la biodiversité.

L’Organisation des Nations unies a fait de 2010 "l’année internationale de la biodiversité". La biodiversité est désormais connue du grand public et devient l’une des dimensions d’un projet de société durable.

Le patrimoine naturel exceptionnel de la France, notamment grâce à son outre-mer, lui donne une responsabilité particulière en matière de préservation de la biodiversité. L’effort de sensibilisation effectué en 2010 s’est traduit par une très grande participation des citoyens aux 2 800 manifestations organisées dans le cadre de cette année. Parallèlement, les engagements du Grenelle de l’environnement ont pris corps, avec par exemple la création du parc naturel marin de Mayotte ou le lancement du parc de forêt de plaine "Entre Bourgogne et Champagne".

Au plan international, la conférence de Nagoya a permis l’adoption d’accords importants, redonnant, à la veille de la conférence de Cancun sur le climat, un nouveau souffle aux négociations environnementales. Ainsi le nouveau Plan stratégique de la Conférence sur la diversité biologique aura des conséquences directes sur les politiques françaises comme la suppression progressive ou la réorientation des subventions dommageables à la biodiversité.

Les pays participant à la conférence ont aussi adopté un protocole juridiquement contraignant, qui met en place des règles d’accès aux ressources génétiques et de partage des avantages issus de leur utilisation. Fortement attendu par la France, pays à la fois fournisseur et utilisateur de ressources génétiques, ce protocole doit permettre de lutter contre la "bio piraterie" et d’aboutir à une répartition plus équitable des bénéfices issus de leur exploitation à des fins commerciales.

L’année se conclura par la création par l’Assemblée générale des Nations Unies d’une plateforme internationale de la biodiversité, à laquelle la France participera activement grâce à l’expertise de ses scientifiques. Elle aura pour mission d’alerter et d’informer l’opinion mondiale et les décideurs sur la perte de diversité biologique et sur les réponses politiques et économiques à y apporter.



Source: Gouvernement





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