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Berges piétonnes et embouteillages, les élus Républicains veulent saisir la justice

Sébastien Arnaud
09/09/2016



Soutenue par le préfet de Paris, la mairie de Paris a maintenu sa décision de piétonniser une partie des berges de la ville. Des élus de l’opposition ont annoncé qu’ils allaient amener l’affaire devant la justice alors que la colère des automobilistes est palpable.



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Des queues interminables d’embouteillages sur les axes parisiens, quelques heures avant les heures habituelles. Dès le milieu de l’après-midi les effets de la fermeture des berges de la rive droite de Paris se sont fait ressentir. Une situation qui attise la colère des automobilistes et donne des ailes aux élus de l’opposition et à l’exécutif de la région. Nathalie Kosciusco-Morizet, la chef du groupe Les Républicains du conseil municipal de Paris a affirmé que la possibilité de recourir à la justice était étudiée.

« Un recours devant le tribunal administratif pourrait attaquer soit la délibération qui devrait acter, lors du Conseil de Paris le 26 septembre, le projet de la maire d'interdire les voitures sur la voie Georges-Pompidou, au cœur de la capitale, soit l'arrêté qui en découlera. Aux côtés de Nathalie Kosciusko-Morizet, des maires d'arrondissements parisiens et élus de départements de petite couronne, vent debout depuis des mois contre le projet même si, disent-ils, ils ne sont pas hostiles à réduire la place de la voiture en ville, ont rappelé l'avis défavorable rendu en août par la commission d'enquête » explique Europe 1.
 

Parisiens du centre VS banlieusards

Si des berges réservées aux piétons dans le centre de Paris font le bonheur des touristes et des riverains, elles compliquent considérablement la vie des travailleurs qui arrivent de banlieue ou des personnes qui se déplacent pour leurs activités professionnelles. Des mécontents sur lesquels les élus d’opposition s’appuient pour contester la décision de la Mairie.

Soutenue par le gouvernement, et notamment la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui a salué son courage, Anne Hidalgo est décidée à maintenir le cap de cette expérimentation de six mois. Les conséquences sur la qualité de l’air et la pollution devront vite être mesurer pour donner des arguments à la mairie, sous peine de confirmer la fracture Paris contre banlieue.
 






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