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Avenir du Cigéo incertain après la clôture du débat public

17/12/2013



Le débat public sur le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) de déchets nucléaires est clôt depuis le 15 décembre. Les détails du projet restent flous au moment où s’ouvre une « conférence de citoyens ».



Projet Cigéo d'ANDRA
Projet Cigéo d'ANDRA
Le débat public sur le projet de stockage géologique de déchets nucléaires de haute et moyenne activité à vie longue s’est achevé dimanche 15 décembre. Son bilan ne sera pas publié avant le 15 février 2014.
 
Au total, 7 500 connexions internet durant les neufs débats contradictoires transmis en direct ont été comptabilisées. 1 000 questions et commentaires ont été postés et environ 80 cahiers d’expertises d’acteurs publiés. Les organisateurs, et notamment le gouvernement et la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) se sont déclarés satisfaits de la participation du public surtout après un démarrage au ralenti. La question de l’anonymat des participants par internet pose par ailleurs question dans le contexte d'un débat public.

« Conférence de citoyens »

Difficile pour le moment, et sans la publication d’un compte-rendu des débats, d’avoir une idée de l’acceptation du public pour un tel projet.
 
Dans la continuité du débat public va démarrer une « conférence de citoyens ». La vingtaine de citoyens recrutés par l’institut Ipsos vient de terminer le premier week-end de formation préparatoire. Les participants seront associés aux discussions et participeront à la rédaction du bilan de la CNDP. La première session de formation s'est penchée sur le processus de décision du traitement des déchets nucléaires. Un parlementaire et un chercheur ont pris la parole.

Projet flou

Les contours du Cigéo ne sont toujours pas perceptibles. La question même du coût n’a pas été tranchée alors que la CNDP a approuvé le débat public « sous réserve que soient explicitées à l’occasion du débat les questions financières et l’adaptabilité du projet aux évolutions de la politique nucléaire. »
 
L’évaluation des coûts n'est pas arrêtée alors qu’une conférence virtuelle lui était dédiée. On en reste donc à l’opposition entre l’évaluation de l’ANDRA de 2005 (36 Mds d’euros) et celle de 2009 de la Cour des Comptes (36 Mds d’euros).






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