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Alzheimer et Parkinson : la pollution aggraverait les risques

Sébastien Arnaud
12/01/2016



Le risque d’être hospitalisé pour une maladie neurodégénérative s’accroît pour chaque augmentation de la concentration de l’air en particules fines, d’après une récente étude menée par une équipe de chercheurs de Harvard (Boston, Massachusetts) et publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Un article en ligne du journal Le Monde assure qu’il « il s’agit de la première étude épidémiologique sur les effets d’une exposition à long terme aux PM2,5 sur la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. »
 

La pollution, un problème de santé publique très important

Le DMaria Neira, directrice du département Santé publique et environnement à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) explique au Monde que « cette étude confirme que la pollution de l’air est l’un des problèmes de santé publique les plus importants. »

L’article souligne que « Marianthi-Anna Kioumourtzoglou (département de santé environnementale, école de santé publique T.H. Chan de Harvard) et ses collègues ont travaillé sur les données de 9,8 millions d’assurés au système américain Medicare, qui fournit une couverture sociale aux 65 ans et plus, dans cinquante villes du nord-est des Etats-Unis entre 1999 et 2010. »

Ainsi, « ils ont évalué l’impact de l’exposition chronique aux particules fines – d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres – sur la première hospitalisation pour un diagnostic de démence, de maladie d’Alzheimer ou de maladie de Parkinson. »

En fait, « la question était de savoir si les fluctuations de la concentration aérienne de particules fines sur une année s’accompagnaient d’une fluctuation dans le même sens des premières hospitalisations pour l’un de ces trois diagnostics. »

Au final, « les chercheurs ont constaté que chaque augmentation de la concentration aérienne en PM2,5 de 1 microgramme par mètre cube d’air est associée de manière statistiquement significative à une élévation du risque d’être hospitalisé dans l’année. L’augmentation est de 8 % pour une démence ou une maladie de Parkinson et de 15 % pour une maladie d’Alzheimer. »

Lire l’intégralité de l’article du Monde ici.
 





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