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Affaire Volkswagen, la commission Royal doit vérifier que les constructeurs ne trichent pas

29/07/2016



La commission technique indépendante a testé 86 véhicules diesel pour mesurer leurs émissions. Sans être capable d’assurer qu’il n’existe aucun logiciel de truquage, la commission Royal a estimé qu’il fallait d’autres évaluations pour écarter tout soupçon.



L’affaire Volkswagen est dans tous les esprits. A tel point que la commission technique indépendante mise en place par Ségolène Royal en réaction au scandale, se distingue par son exigence. En effet, après avoir testé quatre-vingt-six véhicules, la commission a annoncé ne pas avoir pu s’assurer de l’absence de logiciels truqués et demande de nouveaux tests.

« La commission technique indépendante mise en place par Ségolène Royal après l'affaire Volkswagen ne peut pas exclure que d'autres constructeurs de voitures diesel aient recours à des logiciels «tricheurs», a-t-elle indiqué vendredi dans son rapport final compilant les tests de 86 véhicules. Pointant de «nombreux dépassements» des seuils retenus lors de ces tests, la commission affirme que certains véhicules présentent des «écarts importants» même en conditions d'homologation et appelle à de nouveaux tests «afin d'évaluer s'ils ne doivent pas faire l'objet d'un retrait de leur certificat d'homologation » fait savoir Le Figaro.

Fiabilité des tests en question

C’est surtout dans le domaine des tests de pollutions que la confiance a été brisée depuis le scandale. « Alors que Volkswagen a avoué en septembre 2015 avoir installé sur des véhicules diesel un logiciel destiné à tromper les tests d'homologation en réduisant temporairement les émissions polluantes, provoquant un scandale planétaire, les autres constructeurs se dont défendus d'avoir recours à ce dispositif prohibé par les réglementations européenne et américaine » résume le quotidien national.

Alors que des associations avaient très vite accusé l’ensemble des constructeurs de tricher, la commission, après huit mois de travail, n’a pas été capable de prouver quoi que ce soit. « La différence avec les tests pratiqués par les contructeurs? Ceux de l'association sont réalisés «en conditions réelles» de conduite. Alors que les constructeurs ont recours à de petites astuces, parfaitement légales, pour optimiser leurs résultats: alléger au maximum le poids du véhicule testé ou pratiquer le test aux températures les plus hautes autorisées parce que c'est là qu'il aura les meilleures performances énergétiques. Pas très éthique mais pas interdit pour autant » explique Le Figaro.






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