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A partir du 3 novembre, les femmes ne sont plus payées

03/11/2017





 
Le mouvement féministe Les Glorieuses lance une campagne de communication autour de la différence de salaires entre les hommes et les femmes. D'après leurs estimations, à la louche, les différences salariales entre les femmes équivalent à dire qu'elles ne sont plus payées à partir du 3 novembre.
C'est un chiffre qui n'est pas franchement scientifique mais qui a le mérite d'être parlant. Si l'on compare les revenus moyens des femmes à ceux des hommes, à parti du 3 novembre les femmes travaillent gratuitement. Une campagne de communication efficace est ainsi mise en place par le mouvement féministe Les Glorieuses. Le calcul est artificiel et, est-il nécessaire de le préciser, les femmes continueront à toucher leurs salaires d'ici à la fin de l'année. N'empêche qu'il souligne une réalité que personne ne conteste : un écart de salaire moyen de 15,8 % entre les hommes et les femmes.
« Dans une étude accompagnant son initiative, Les Glorieuses donne un état des lieux sur la situation, rappelant notamment qu'en comptant les temps pleins et les temps partiels, les inégalités salariales atteignent 25,7 %. Des inégalités qui s'expliquent par l'influence de la "sphère privée" sur le temps de travail, la "répartition des formations, des emplois et des métiers en fonction du genre", une "internalisation des stéréotypes et sous-é valuation des métiers", l'occupation par les femmes de postes à moindre responsabilité et une "inégalité devant les négociations salariales" » raconte le journal Le Point.fr.
Les militantes féministes ne se bornent pas à exposer les chiffres mais proposent des pistes pour agir. Sans entrer particulièrement dans les détails, elles identifient plusieurs leviers pour agir : la personne, l'entreprise et la politique. « Les Glorieuses donne des témoignages et des pistes concrètes pour négocier une augmentation salariale par exemple. En ce qui concerne l'entreprise, l'étude avance la possibilité de la transparence des salaires, de l'aide à la garde d'enfants ou encore d'une revalorisation de certains salaires. Le collectif présente aussi les initiatives en faveur de l'égalité femmes-hommes qui existent ailleurs dans le monde » ajoute l'article du magazine.

 






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