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100% de renouvelable c’est possible d’ici 2050 dit l’association négaWatt

25/01/2017



Dans son « scénario 2017-2050 » l’association négaWatt estime qu’il est possible d’atteindre 100% de renouvelable dans la production d’électricité d’ici 2050. Les experts assument leur position en rappelant qu’ils tenaient seuls ce discours il y a presque quinze ans quand le virage vers le renouvelable n’avait pas encore été pris.



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On peut passer à 100% de renouvelable d’ici 2050 affirme l’association négaWatt. Une affirmation qui mérite d’être relevée à l’heure où les débats sur la place du nucléaire continuent à être un clivage politique de premier plan en cette année d’élection. Les primaires de la gauche l’ont démontré avec des positions antagonistes entre les partisans de la sortie du nucléaire et ceux qui estiment que ce n’est pas réaliste.

Dans le document « scénario 2017-2050 » publié le 25 janvier par négaWatt, une vingtaine d’experts dans le domaine estime qu’il est crédible et réalisable de viser un mix énergétique entièrement renouvelable d’ici 2050. « Elle avait déjà présenté, depuis 2003, plusieurs trajectoires faisant la part belle aux énergies vertes. Elle garde donc le cap, en le poussant à son extrême limite. « Nous persistons et nous signons, commente Thierry Salomon, vice-président de l’association. Nos choix, dont certains pouvaient paraître osés il y a quelques années, sont aujourd’hui étayés par les progrès réalisés dans les solutions alternatives. » » rapporte Le Monde.

Là où le bât blesse c’est que l’étude ne démontre pas que d’ici cette échéance le renouvelable pourra prendre le relai du mix énergétique actuel avec les niveaux de consommation actuels. Sans pour autant être farfelues, leur projection mise aussi sur la sobriété et l’efficacité énergétique. « Ensemble, ces deux leviers permettraient de diviser par deux la consommation totale d’énergie en 2050. Un objectif ambitieux, mais qui n’est autre que celui voté par les parlementaires dans la loi de transition énergétique promulguée en août 2015.Une consommation divisée par deux en 2050, par la sobriété (60 % de la baisse) et l’efficacité (40 %) énergétiques » poursuit le quotidien.

Contrairement à des arguments purement technologiques ou financiers qui démontreraient les capacités de financement de la transition et le potentiel de chaque source d’énergie, la sobriété implique un engagement de toute la société sur lequel il est plus difficile d’appuyer une politique énergétique. La démarche n’en demeure pas moins positive puisqu’elle pose les bonnes questions et tente de quantifier l’impact positif sur l’emploi d’une telle révolution énergétique.

Lire en intégralité l’article du Monde






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